Dans un monde COVID-19, l’aventure continue pour les jeunes explorateurs du FNE et leurs chefs
Avec l’apparition inattendue de COVID19, la vie telle que nous la connaissons dans le monde entier a changé pour toujours. Elle a ravagé notre mode de vie d’une manière qu’on n’aurait jamais envisagée même au début du mois de mars 2020.
Les gouvernements du monde entier (tout comme ici en Amérique du Nord) ont pris des mesures sans précédent pour aplatir la courbe avec plus ou moins de succès. Les familles se sont réfugiées chez elles, les écoles ont fermé et les groupes FNE ont cessé toutes les activités en direct et les camps.
Nous avons pris à cœur le 8e article de la loi scoute : « Un scout chante et sourit en toutes circonstances. » Au début de la pandémie, les écoles ont été fermées et toutes les activités ont été annulées – même la Sainte Messe – et l’interaction sociale des enfants en dehors de leur famille s’est arrêtée net. Le facteur de peur et d’ennui a augmenté pour les familles qui ont lutté pour maintenir une certaine normalité dans la vie de leurs enfants. Les gouvernements ont interdit tout rassemblement de plus de trois personnes, donc toutes les réunions en physiques ont été interdites. De nombreux groupes ont organisé des camps virtuels où les jeunes partageaient des chants, des histoires et des jeux depuis l’espace sécurisé de leur cour ou de leur salon.
En tant que famille aimante, la FNE a tendu la main à ses membres en leur proposant une série de réunions en ligne pour leur permettre de rester en contact, de rire, de relever des défis et d’avoir une routine. Il était particulièrement important d’offrir des activités qui engageaient tous les jeunes participants en faisant appel à leur sens de la créativité, de l’aventure et de l’imagination. Certaines unités FNE ont rapporté des taux de participation des jeunes supérieurs à 95% chaque semaine, avec des séances en ligne d’une durée de 90 minutes à trois heures.
Certaines unités ont organisé des réunions virtuelles conjointes avec leurs frères et sœurs de l’autre côté de la frontière ou dans une autre province ou un autre État. Nos jeunes ont adoré se voir tout en apprenant à s’écouter les uns les autres sur la plateforme en ligne.
On ne pouvait s’empêcher de lire des articles sur le taux de mortalité élevé et généralisé dans les maisons de retraite et de soins. Encouragés par les chefs de la FNE, de nombreux jeunes et leurs familles se sont mobilisés pour aider ces personnes vulnérables dans nos communautés. Nous avons fabriqué des cartes, prié pour eux, joué de la musique pour eux (https://www.facebook.com/watch/?v=1175906076134714), et même composé des prières en ligne pour eux (https://youtu.be/oUXAqP1AywQ). La FNE, comme nos frères et sœurs en Europe, est consacré au Sacré-Cœur de Jésus. Agir à partir de notre foi et rechercher l’intercession du Seigneur pour la protection, le courage et la sainteté est primordial pour notre existence même. Nous devions trouver un moyen de renforcer la foi de notre jeunesse, surtout en la quasi-absence de messes et d’occasions de confession.
Nous avons eu plus de 100 participants pour les moments de prière en direct avec le Pape François, priant le chapelet de la Miséricorde Divine le jour de la Fête de la Miséricorde Divine et encore le jour de la Fête du Sacré Cœur de Jésus.
Un groupe s’est réuni pour prier le chapelet et le chapelet de la Miséricorde Divine chaque soir pendant 120 jours consécutifs avec l’intention d’intercéder pour ceux qui demandent des prières.
Lorsque le COVID19 a commencé à diminuer et que le nombre de cas actifs a diminué en Amérique du Nord, certaines restrictions gouvernementales ont commencé à s’assouplir, ce qui nous a permis de revenir au fur et à mesure aux activités de plein air. Ces réunions ont été organisées avec le plus grand soin, en conservant les mesures préventives nécessaires telles que le port de masques.
La bataille avec COVID19 est loin d’être terminée. Nous devons nous préparer continuellement adapter nos programmes aux possibilités offertes par les règlements gouvernementaux. Les règlements sanitaires vont changer et évoluer en même temps que la bataille contre COVID19.
En conclusion : nous considérons que le moment est bien choisi pour nous efforcer de recruter de nouveaux jeunes et chefs dans notre mouvement, à mesure que les autres programmes pour la jeunesse deviennent moins disponibles.
Par Paul Ritchi, commissaire général et fondateur de la Federation of North American Explorers